Alan Lake Factori(e)
Créations
ORPHEUS | S'abreuver des volcans (2024)
Biographie
Alan Lake est chorégraphe, interprète, réalisateur et artiste en arts visuels. En 2007, il établit Alan Lake Factori(e), compagnie de danse contemporaine pluridisciplinaire basée à Québec, qui explore le croisement entre la danse, le cinéma et les arts visuels. Cette initiative crée un langage unique caractérisé par des univers bruts et symbolistes, où l'humain est en constante interaction avec son environnement.
Sa carrière de chorégraphe est jalonnée de succès à travers le Québec, le Canada et le monde, avec des œuvres comme Là-bas, le lointain (2012), Ravages (2015), Les caveaux (2016), Le cri des méduses (2018), Gratter la pénombre (2020) et L’effritement des parades (2021).
En parallèle de son travail chorégraphique, Alan Lake réalise des films de danse comme Ravages, L’étreinte des Valkyries et Parades qui ont été récompensés dans de prestigieux festivals à travers le monde.
Son expertise est également reconnue dans le domaine de l'enseignement et de la pédagogie. De 2018 à 2023, il reçoit le soutien du Centre de Création O Vertigo en tant qu'artiste associé. Il est également résident à la Maison pour la Danse de Québec.
En 2024, il présente Le Mythe d’Orphée, une coproduction avec le Théâtre du Trident. Il amorce en juin 2024 sa nouvelle création ORPHEUS | S’abreuver des volcans.
Démarche
"J’explore la relation étroite qu’entretient le corps avec son environnement. Mes œuvres prennent donc toujours racine dans des lieux choisis pour leurs pouvoirs évocateurs. S’érigeant dans ce context, la danse devient alors indissociable d’un milieu avec lequel elle est en constante interaction. De cette première étape de création résulte soit un film de danse, soit une présentation publique sur place. Par la suite, je procède à une transposition de ce travail initial pour sa diffusion en salle de spectacle. Je m’affaire donc à établir, grâce à une scénographie alliant installation sculpturale, matière brute et projections vidéo, un espace où l’essence du lieu précédemment investi vient se fondre aux paramètres scéniques. Ce nouvel environnement me permet de renouveler mon questionnement sur l’interrelation entre la danse, le territoire, l’art visuel et l’image en mouvement.
Mes mises en scène révèlent alors les traces d’un passé évanoui qui s’arrime à la nature sauvage afin d’installer en filigrane les bases de sortes de sanctuaires. C’est dans ces arènes que mon écriture chorégraphique donne forme à d’étranges rituels païens, où les interprètes s’engagent avec fougue dans l’exploration de l’immédiateté du corps, de son souffle, de sa chair et de ses articulations. Ils tentent d’y comprendre leur propre présence tout en évoluant en présence de l’autre.."