Et si la Nature n’existait plus ? Amputées de cet indispensable, les performeuses Amélie Rajotte et Marie-Philippe Santerre s’attachent à maintenir en vie le souvenir d’un environnement disparu.
Photo : Justine Latour avec Marie-Philippe Santerre et Amélie Rajotte
Soutenues dans leur quête par deux musiciens et les projections-paysages de Nelly-Ève Rajotte, elles effleurent, arrachent, brassent, creusent des matières, surfaces et reliefs invisibles. Les mains flairant le vide, les corps se redirigeant sans cesse. Aux sons des synthétiseurs modulaires d’Olivier Landry-Gagnon et des instruments « trafiqués » de Stéphanie Castonguay, par un solide travail de présence, le geste, pour pallier à l’absence, tente de réactiver des sensations évanouies, de provoquer une connexion étrange avec ce qui n’est plus.
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La disparition des choses d'Amélie Rajotte | du 30 mars au 2 avril 2022 à l'Agora de la danse
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